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Comprendre un jour
15 juin 2015

Un peu d'amour pour les CRS

Un geste pour les CRS. Selon des informations du Parisien parues mercredi 6 mai, les syndicats de police ont obtenu une revalorisation de l'indemnité journalière d'absence temporaire (IJAT) lorsque les CRS sont en déplacement pour des opérations de maintien de l'ordre. "Cette indemnité va passer de 30 € à 37 € d'ici à 2017", indique le quotidien. Le montant de cette indemnité était source de tensions ces dernières semaines notamment à cause de la mobilisation accrue des CRS depuis les attentats de Charlie Hebdo et du renforcement du plan Vigipirate. "Ces frais de déplacement n'avaient pas été revalorisés depuis 13 ans. L'emploi particulièrement soutenu des CRS, notamment à Paris et en Ile-de-France, dans le cadre du plan Vigipirate renforcé ne pouvait pas perdurer sans une revalorisation de l'IJAT. Nous avons été entendus par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. C'est une bonne chose", s'est félicité Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa-Police, cité par Le Parisien. "Les conditions de sa mise en œuvre seront étudiées dans les prochaines semaines avec la direction générale de la police nationale. La première revalorisation de 2 € qui nous avait été faite il y a quelques jours n'était pas digne. Nous sommes désormais satisfaits", indique de son côté Nicolas Comte, le secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP Police. Cette revendication devrait donc calmer un peu la grogne qui gagnait les CRS et qui s'est parfois fait ressentir sur le terrain. Dernier exemple en date, une majorité des CRS de Saint-Brieuc s'est fait porter pâle le jour du déplacement du président de la République à Brest, jeudi 30 avril. Le jour du déplacement du président François Hollande à Brest, 44 fonctionnaires de la CRS 13 de Saint-Brieuc, sur 74, étaient portés malades. D'autres compagnies ont été appelées en renfort pour assurer sa sécurité. De quoi énerver le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone qui a rappelé aux CRS "l'impératif de sécurité". "Ce qu'il s'est passé à Saint-Brieuc s'est déjà passé dans 10 compagnies de CRS en France. Ça montre bien la fatigue et le ras-le-bol" des fonctionnaires", avait pour sa part estimé Eric Mildenberger, le délégué général CRS au syndicat Alliance Police Nationale. Par ailleurs, selon Le Figaro, le gouvernement a décidé d'alléger le plan Vigipirate pour les CRS, comme le montre un télégramme de leur direction centrale du ministère de l'Intérieur, qui évoque une "réorganisation à compter du mercredi 6 mai 2015". D'après les informations du quotidien, Paris "ne disposera plus pour Vigipirate que de deux compagnies supplémentaires en 'statique' et de deux autres en 'dynamique'".

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