Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comprendre un jour
20 octobre 2014

Les boules dans les airs

Ca faisait des années que j'en rêvais. Depuis que j'avais découvert Point Break, je m'étais promis de le faire un jour à mon tour. C'est désormais chose faite : j'ai vécu un saut en parachute ! Le trip se déroule dans le Gard, où je suis en vacances depuis une semaine.Le temps est excellent. J'ai bien fait de choisir ce jour-là : le lendemain, il pleuvait et le saut aurait été annulé. Le rendez-vous est fixé à l'aérodrome, où je rencontre une bande de jeunes professionnels, dynamique et passionnée. Je me sens immédiatement à l'aise avec ces gars-là. Barbe, dreadlocks, yeux pétillants. A croire qu'il y a un modèle de base pour tous les moniteurs de sensations fortes, ou qu'ils migrent selon les saisons : moniteurs de canoé et rafting dans les gorges du Verdon en été, moniteurs de ski en hiver, parachutistes pendant la mi-saison. Bref, après une présentation théorique de 15 minutes, je sais à présent comment me positionner à la sortie d'avion, pendant la chute libre, et à l'atterrissage. Toute la joyeuse compagnie embarque, et on s'envole pour atteindre une altitude de 4000 mètres. C'est le moment pause Kodak où on peut prendre quelques photos du paysage tout en se préparant. Et puis c'est la chute dans le vide : 1 minute à pleine vitesse, à près de 200 kilomètres à l'heure ! Le trip absolu ! Je sais enfin ce qu'éprouve Johnny Utah lors de son premier vol ! 60 secondes, c'est très court. Mais chaque seconde là-haut compte vraiment. Il n'y a plus de pensée, de quotidien, d'organisation : il n'y a plus que le présent, la sensation à l'état pur. Ouverture du parachute vers 1500m d'altitude, puis mon accompagnateur me laisse reprendre les commandes. C'est parti pour 9 minutes de découverte. Tout est une fois encore trop court, le sol se rapproche trop vite. Le seul moment que j'appréhendais un peu, c'était l'atterrissage. Mais le moniteur s'en occupe et nous pose tout en douceur. Le vol parfait. Le seul problème, c'est qu'on n'a qu'une seule envie dès qu'on a touché le sol : recommencer. On en deviendrait facilement accro. Si vous aussi vous souhaitez faire le grand saut, choisissez votre saut en parachute sur le spécialiste du genre – suivez le lien, et bon courage !

 

chute-libre

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité