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Comprendre un jour
23 décembre 2014

Entre intelligence et corruption

Il y a fort longtemps que la dérive de l’intelligence économique vers la manipulation est évidente. Les limites sont floues et les méthodologies proches avec une aggravation due aux effets de la mondialisation. En effet avant le développement de celle-ci les opérations se concentraient sur un seul et même territoire et ne concernait qu'un certain nombre d’entreprises installées localement. Actuellement les données de l'analyse sont totalement modifiées puisqu'elles concernent plusieurs pays au travers des filiales, et des possibilités de rachat externes. Le phénomène st aggravé par l’importance et l’activisme des fonds d'investissements dont l'activité n'est pas identifiable immédiatement. Cet éclatement des structures entre plusieurs pays pose le problème de l’information administrative qui peut être transmise aux sociétés privées et dès lors franchir les frontières. OPLusieurs questions se posent : - Comment doit-on gérer le problème des fusions ou des restructurations transnationales ? - Est-il possible de transmettre une information réservée à une entreprise française ? La réponse est à l'évidence positive. - Mais est-il possible de transmettre une information à une entreprise dont le dirigeant est français mais dont le siège social est à l'étranger et dont on ne maîtrise pas l’actionnariat ? La réponse à la question mérite alors réflexion. - Est-il possible de " geler " des informations pertinemment transmises dès lors que l’entreprise qui en a bénéficié est rachetée par un fonds d'investissements ? La réponse mérite également réflexion. D’autant plus qu’un service d’intelligence performant de ce fond s’attachera à connaître en priorité la nature des informations transmises aux entreprises et rachètera celles qui lui apparaissent détenir le potentiel le plus performant. Si ces problèmes ne sont pas analysés et si une décision générale n’est pas prise de manière à encadrer les transmissions d'informations, leur transfert du public vers le privé revient à les diffuser de façon hasardeuse, ce qui ne saurait être le but de l'opération. De plus, la mondialisation a généré une réalité juridique à géométrie variable : ce qui est une infraction en France est une opération de défense du territoire dans un autre pays, ou peut exister mais ne pas être sanctionné dans tel autre. la recherche d'informations ne peut être réalisée que dans le respect d'une certaine déontologie. Celles qui concernent les concurrents ou qui sont relatives à une situation plus générale, peuvent se classer en deux catégories :  l'information blanche (elle constitue 85 à 90 % environ du montant total des informations utiles) qui émane de l'analyse des sources ouvertes accessibles à tous ;  l'information noire (donc environ 10 à 15 % des informations utiles) dont l’obtention nécessite une action illégale. Certaines entreprises, confrontées à des situations de crise, utilisent la corruption pour obtenir ces informations. Ces informations "noires" sont détenues par certains services administratifs ou par certaines sociétés concurrentes. Il n’est d’ailleurs pas rare que, sous couvert d’intelligence économique, des officines se livrent à des manipulations en utilisant ces informations. Cette recherche illégale peut être le fait de l'entreprise elle-même, mais dans certains cas, le client a recours à des agences de renseignement. Pour en savoir plus: http://www.seminaires-entreprises.com qui fait des formations sur le sujet.

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